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Ce soir-là, l’affût a été vide. Pas même un oiseau pour rompre le silence. Juste moi et le vent. Et en repartant, j’ai aperçu une petite silhouette perchée sur une branche. Il a poussé son cri si distinctif. Ses poils étaient traversés par une lumière mauve, Une lumière presque irréelle. Il ne bougeait pas. Il observait le monde, comme s'il le comprenait mieux que moi. Alors j’ai fait comme lui. J’ai capté quelques images. Pas celles que j’étais venu chercher. Mais mieux : celles que je n’attendais pas.